Abdoulaye Faye* répond à Thierno Bocoum: Nous avons le devoir d’éclairer la Jeunesse 

Pourquoi la Jeunesse doit voter pour la liste BBY et le Président Macky Sall ?

Honorable,

Après lecture de votre contribution du 04 juillet 2017, le devoir de rétablissement de la vérité m’oblige à apporter une réponse sans pour autant polémiquer.

Dès le début de votre analyse, vous avez fait deux affirmations qui méritent des éclaircissements et précisions. D’abord vous soulevez une combinaison de différents facteurs nocifs à l’économie, à la démocratie et à la bonne marche de notre pays.

Je dois vous rappeler, même si vous le savez déjà, qu’au plan économique, au 02 avril 2012, l’économie sénégalaise a traversé une situation difficile marquée par la dégradation de la plupart des indicateurs macro-économiques :

  • Une croissance économique de 1,7% en 2011 inférieure à la croissance démographique (2,8%) ;

  • Un déficit public de 6,7% en 2011 et qui avait dépassé la barre des 8% en avril 2012 ;

  • Une inflation de 3,4% en 2011 ;

  • Des tensions de trésorerie caractérisées par des arriérés de paiement intérieurs de 150 milliards de FCFA dus aux entreprises ;

  • Un gap tarifaire de l’électricité prévisible d’un montant 60 milliards FCFA dont seulement 45 milliards FCFA ont été prévus pour la subvention du prix de l’électricité alors que les besoins préalablement évalués étaient de 105 milliards FCFA ;

  • Etc.

A la faveur de la mise en œuvre du PSE avec des programmes dans les secteurs sociaux et productifs à fort impact sur la création de richesse nationale et la satisfaction de la demande sociale, le Sénégal a enregistré une série de records économiques et financiers. C’est vous dire que le PSE est très profitable à l’économie nationale en ce que le taux de croissance est attendu à 6,8% en 2017, après 6,6% en 2016 dans un contexte de maîtrise de l’inflation et de réduction constante du déficit budgétaire qui, de 6,7% en 2011, a été ramené à 4,2% en 2016, avec l’ambition de le ramener à 3,7% en 2017.

Cette recrudescence de l’activité économique s’accompagne d’une stratégie d’endettement adéquate, d’une meilleure maîtrise de la masse salariale, d’une rationalisation des dépenses courantes, de l’amplification des investissements publics et de l’amélioration de sa qualité.

Malgré tous ces indicateurs qui montrent la bonne santé de l’évolution de l’économie sénégalaise, vous persistez seul à croire le contraire.

L’honorable député, vous affirmez plus loin que : « L’occasion nous est donnée de rompre la chaine du désespoir, nouée et consolidée par un exécutif carrent et une Assemblée nationale soumise. ».Je suis surpris par de telles déclarations gratuites et fallacieuses venant de vous.

Béchir Ben Yahmed du journal Jeune Afrique est revenu il y a deux semaines sur un travail réalisé par un centre de recherche de bonne réputation dont les enquêtes d’opinion font autorité, le Pew Research Center. L’étude nous a permis d’en avoir une idée précise avec la publication des résultats de son enquête sur le moral des gens dans 32 pays situés sur les 5 continents.

Les questions étaient formulées de la sorte :

Pensent-ils que cela va mieux dans leur pays ? Que leurs enfants auront ou non une vie meilleure que la leur ? Qu’ils vivront dans un monde plus facile ?

En Afrique, le Sénégal est en tête avec un pourcentage de 76% de la population qui pense que la situation économique est bonne. Et parmi les pays émergents ou en développement, notre pays est classé troisième derrière l’Inde et la Philippine.

La chaine de désespoir dont vous faites allusion n’existe que chez l’opposition qui est trempée dans des affaires de détournements de caisse d’avance qui rappellent un scandale nauséabond de chantiers de Thiès.

Pourquoi la Jeunesse doit voter pour la liste de Benno Bokk Yakaar et le Président Macky Sall ?

Je dois aussi rappeler à l’honorable député que depuis l’initiative des Pays Pauvres Très Endettés (PPTE), la réflexion et les politiques économiques sont portées par des instruments de référence à court et moyen termes, situés dans un horizon de trois à cinq ans.

De tels horizons, mon cher Thierno, n’envisagent pas les questions de développement sur le long terme ; or il n’est pas possible de concevoir et d’apporter des réponses programmatiques adéquates aux défis multiples de développement dans un délai si court de trois à cinq ans.

Le Plan Sénégal Émergent (PSE) est adossé sur une vision qui se projette dans un horizon de vingt (20) ans et qui guide les choix stratégiques à court et moyen termes. Une stratégie décennale fixe le cap et détermine les orientations ainsi que les objectifs à atteindre, pour inscrire le Sénégal sur la trajectoire de l’émergence.

Contrairement à ce que soutient, mon cher Thierno, après cinq ans de transformations structurelles de notre pays, il est loisible de noter dans le secteur de l’éducation et de la Formation, l’élargissement de la carte universitaire avec les constructions de l’Université El Hadji Ibrahima Niass du Sine Saloum et l’université Amadou Makhtar MBow.

L’offre d’enseignement supérieur sera renforcée avec l’ouverture de l’Université du Sine Saloum, orientée vers les métiers agricoles et la gestion, avec une capacité de 3000 étudiants la première année et de 30 000 à terme sur les cinq sites de Kaolack, Fatick, Toubacouta, Kaffrine et Diourbel.

La deuxième université de Dakar prévue pour une capacité globale de 30 000 étudiants, développera plusieurs spécialités dans les domaines des sciences, de la technologie, des métiers du sport et de la santé, des sciences économiques, sociales et de gestion.

Dans le cadre de la promotion de l’économie numérique qui figure au nombre des fondements du PSE, un Institut Supérieur d’Enseignement Professionnel, spécialisé dans les technologies de l’information et de la communication et les métiers de l’automobile, sera construit à Diamniadio.

Sur un autre registre, Le Président Macky Sall poursuit son engagement pour la promotion et la protection de la Diaspora sénégalaise, pour une diplomatie d’intégration économique, au service de la solidarité africaine et internationale.

Dans son souci de renforcer l’entreprenariat des femmes et des Jeunes de la Diaspora dans leur pays d’accueil, le Président de la République a renforcé le Fonds d’Appui à l’Investissement des Sénégalais de l’Extérieur (FAISE).

Le FAISE dont l’enveloppe n’était que de 200 000 000 F CFA, soit environ 100 projets à financer, à raison de 5 000 000 F CFA par projet, bénéficiera d’une allocation de 3 milliards de FCFA.

La liste est longue (le Programme National d’Autosuffisance en Riz, le Programme National des bourses de sécurité familiale, la Couverture Maladie Universelle, le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), le PRODAC, le Programme de Modernisation des Villes (PROMOVILLES), Programme d’urgence pour la modernisation des axes frontaliers (PUMA),…), on pouvait citer secteur par secteur les réalisations du Gouvernement de la deuxième alternance politique du Sénégal depuis 2012.

Face à une opposition sans projet, ni proposition alternative au PSE et déterminée à persister dans son égarement, nous avons le devoir d’éclairer la Jeunesse et empêcher à tout prix la désinformation, la rumeur et l’intoxication de l’espace public.

Honorable, Nous demeurons le camp de l’espoir face au camp passéiste, hostile au progrès et à la marche de l’histoire et qui s’enfonce dans une page déjà tournée par les sénégalais.

C’est pourquoi la Jeunesse votera au soir du 30 juillet 2017 pour le camp du progrès et de l’avenir.

Vive Benno Bokk Yakaar

Vive le Sénégal

*Coordonnateur national du CRAC 

Président de la Commission Orientation et Stratégies de la Coalition Macky2012

Chargé des Tâches Administratives et Financières de la Cellule de Communication de Benno Bokk Yakaar

2 COMMENTAIRES
  • moussa

    niaaw !!!
    Balou plomb

  • moussa

    niaaaaw!!!!!! tontou dou forokh

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