Abdoulaye Bathily :  » jamais je n’avais déclaré Jean Ping gagnant par un rapport au Gabon « 

Abdoulaye Bathily nommé nouveau médiateur de l’Onu au Burundi

Par le biais d’une conférence de presse qu’il a présidé au siège de UNOCA, Abdoulaye Bathily, par ailleurs représentant spécial pour l’Afrique centrale du secrétaire général des Nations-Unies, a tiré parti de cette occasion pour illuminer  l’opinion sur l’existence ou non d’un supposé rapport de l’institution sous son mandat.
Ebauchant son propos, il a remercié les hommes de média pour leur disponibilité tout au long de son mandat de juin 2014 à octobre 2016,  » la presse vous avez été bon partenaire pour nous dans cette exercice très difficile  » a-il-souligné.

Il a par la suite fait l’économie des missions qu’il a menées dans la sous-région, notamment la crise en Centrafrique, le règlement de la crise Burundaise, mais aussi la contestation post-électorale au Congo Brazzaville et les violences qui s’en sont suivies.

S’agissant plus particulièrement du Gabon, Abdoulaye Bathily s’est réjoui d’avoir œuvré pour que la crise post-électorale au Gabon ne s’enlise pas. Il révèle en outre avoir joué un rôle important dans la libération des personnes retenues au QG de Jean Ping.

Abordant la question de savoir s’il était l’auteur d’un rapport donnant Jean Ping vainqueur, Abdoulaye Bathily a précisé  » ce rapport n’existe pas, il n’existe nulle part », soulignant que « l’UNOCA n’a pas observé les élections, ce n’était pas notre mission, nous n’avons pas décidé d’une mission d’observation des Nations-Unies « .
 » N’ayant pas observé les élections nous ne possédions pas d’élément pour dire que telle ou telle personne en était le vainqueur « , a-t-il précisé.

À l’évidence,  » l’Onu dans des rares cas, intervient comme élément de certification des élections, par exemple le cas de la Côte d’Ivoire où l’ONU est intervenue parce que c’était un accord entre les parties « , a-t-il évoqué, ce qui n’était pas le cas pour l’élection présidentielle du 27 août dernier au Gabon.

COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire