22.000 moutons passent par Tambacounda pour la Tabaski

Plus de 22.000 moutons sont entrés dans le pays, en passant par les postes de Kidira et Bakel en provenance notamment du Mali et de la Mauritanie, a indiqué vendredi l’inspectrice de l’élevage le docteur Rosalie Seck Gbéti.

’’A ce jour, comparé à l’année passée où nous étions à 10.288 sujets, la situation de ce matin (fait état de) 22.756 sujets’’, a dit la responsable régionale de l’élevage, au terme d’un CRD spécial à la gouvernance, consacré aux préparatifs de la Tabaski, prévue dans quatre semaines. Les organisations d’éleveurs, les forces de sécurité et quelques services techniques y avaient pris part.

Hormis les 1.136 moutons venus de la Mauritanie, via Bakel, le gros de ce cheptel provient du Mali, en passant par la ville frontalière de Kidira. Le service de l’élevage a démarré le suivi du flux entrant de moutons le 18 juillet dernier, date coïncidant avec la décision de l’Etat de lever les taxes sur le bétail.

L’objectif national en termes d’approvisionnement en moutons de Tabaski est de 750.000 têtes, dont les 260.000 sont destinées à la capitale, Dakar, a noté l’inspectrice.

’’Les échos qu’on a eus de nos agents sont bons ; on nous annonce que de l’autre côté de la frontière, les moutons continuent d’arriver’’, s’est-elle réjoui, constate l’agence de presse sénégalaise.

’’Tambacounda est un hub en matière de distribution de moutons pour la Tabaski’’, a fait remarquer le gouverneur Elhadji Bouya Amar, soulignant de ce fait le ‘’rôle essentiel’’ que joue la région pour faciliter le transit de ces animaux en direction non seulement de la capitale, mais aussi des régions de Kédougou, Kolda et de manière générale la région naturelle de la Casamance.

’’Pour la Tabaski, l’Etat a décidé d’alléger au maximum le contrôle routier pour les camions transportant des moutons’’, a noté le gouverneur, qui a précisé que les trois convoyeurs de bétail autorisés sur chaque camion, doivent chacun se munir de sa carte nationale d’identité. Il s’agit là d’une mesure de sécurité à laquelle il ne saurait y avoir de dérogation, a-t-il souligné.

COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire